Non ! Non ! Et Non ! Pas de crise…
Non, Messieurs les journalistes, non !
La crise immobilière n’est pas pour maintenant, arrêtez de nous le dire, de nous le répéter, de tenter de nous le faire croire !
Voilà 4 ans déjà que les journalistes d’une grande émission économique nous ont contactés pour nous proposer de participer à leur magazine, dont le thème était « la crise de l’immobilier ». Nous avions alors refusé, argumentant que l’Immobilière Terrasses et Jardins n’était pas en crise, précisant que le marché parisien se portait bien, et rappelant que l’immobilier, sur le plan national, progressait alors de 7 ou 8 % par an…
En septembre 2008, il est temps pour nos journalistes de nous faire peur, et de tenter de nous faire croire que le marasme est pour bientôt, ou, mieux, que la crise immobilière, voire le krach, va nous tomber dessus, maintenant.
(Oserions-nous rappeler que, sur une grande radio d’informations, et à deux semaines d’intervalle, des commentaires contradictoires avaient été transmis en novembre 2007 (déjà !).
Alors, nous disons non !
Ce n’est pas parce que la croissance faiblit qu’il y a récession. De même, ce n’est pas parce qu’ils augmentent moins qu’avant , que les prix de l’immobilier baissent. Augmenter de 3 ou 4 % sur une année ne signifie pas diminuer. Il s’agit simplement d’un ralentissement de l’accélération (et c’est pas du Shaddok), d’une diminution de l’augmentation.
Pour autant, l’exemple de telle ou telle agence immobilière qui aurait revu à la baisse le prix de ses mandats n’est pas significatif : peut-être les mandats avaient-ils été pris à des niveaux supérieurs à la valeur réelle des biens.
De même, ce n’est pas parce que telle ou telle agence immobilière de Lyon ou de Marseille détient un stock important de biens à la vente, que la ville est touchée par la crise : sans doute est-ce là le reflet d’une bonne activité commerciale de l’agence, d’une bonne politique de communication, d’un bon positionnement sur son marché, d’une bonne connaissance de son terrain, d’une vraie notoriété, d’un professionnalisme sérieux…
Pourquoi faudrait-il en conclure que la crise est là ?
Parce que, aux Etats-Unis, les banques auraient été imprudentes ? Parce que, les banques françaises auraient eu tendance à suivre ?
Bien-sûr, les taux d’intérêt ont augmenté, et il est clair que les banques prêtent peut-être un peu plus difficilement. Mais il convient de rappeler que les taux avaient très fortement baissé, et qu’ils sont aujourd’hui à un niveau encore bien inférieur à ceux pratiqués il y a seulement quelques années.
Alors, faut-il voir là l’annonce d’une crise immobilière, comme se plaisent à nous l’annoncer les unes des « marronniers » de nos magazines économiques ou d’informations ?
Non ! L’immobilier parisien se porte encore très bien ! Rappelons que, contrairement à la crise immobilière qui l’a frappé entre 1991 et 1996, Paris appartient aux parisiens, la spéculation immobilière n’est plus à la mode, les marchands de biens sont beaucoup moins nombreux, et ils sont devenus beaucoup plus prudents…
Et surtout, nous vendons à des acheteurs-utilisateurs, c’est-à-dire à des couples, à des familles, qui habitent les biens qu’ils achètent.
Evidemment, le capital de la famille se trouve ainsi placé, et il s’agit souvent d’une part importante du patrimoine du foyer. Mais il n’empêche : les motivations à l’achat ne sont pas la seule plus-value espérée, elles sont également – et surtout – le plaisir de vivre chez soi à Paris, et, pour les clients de Terrasses et Jardins, l’exception d’habiter un bien avec un espace extérieur privatif.
Benoit Vitu
Dirigeant de Terrasses et Jardins